et son cinéma de Bretagne !
 

Posté le 17.10.2024

Maxime Iffour, directeur-programmateur à Saint-Renan dans le Finistère, est au Marché International du Film Classique (MIFC). Entretien.

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Pouvez-vous rappeler pour le grand public en quoi consiste votre métier ?

Pendant dix ans, j’ai été programmateur d’une salle de cinéma associative classée Art et Essai : Le Bretagne. Mon travail consistait à sélectionner des films, à un rythme mensuel. Il y a quelques mois, j’ai passé le diplôme de Direction d’exploitation à la Fémis, pour prendre la direction de ce cinéma où je suis le seul salarié, entouré d’une soixantaine de bénévoles, qui gèrent la caisse et la projection, toute l’année, sept jours sur sept. Nous avons une programmation assez généraliste, avec quasiment 60% de films Art et Essai, mais aussi grand public, comme en ce moment Quand vient l’automne de François Ozon, ou même Joker : Folie à Deux de Todd Phillips. Nous proposons aussi une programmation de répertoire tous les dimanches soir, suivie d’une discussion avec le public. À l’occasion du festival Lumière, j’ai mis en place un cycle Isabelle Huppert, avec : La Dentellière, La Cérémonie et La Pianiste.

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Quel est votre rapport avec le MIFC ?

En 2019, j’ai été invité à participer à une table ronde du MIFC, autour de la place du cinéma de répertoire en Europe. J’étais surpris et flatté de me retrouver aux côtés de professionnels venant de Londres, Prague et Bologne. Le Marché permet aussi de rencontrer des distributeurs, cataloguistes, éditeurs et de solidifier son réseau.

Quel type de cinéma préférez-vous ?

J’aime beaucoup le cinéma de genre, le fantastique, le polar, mais aussi les grands cinéastes classiques, comme Alfred Hitchcock, John Ford ou Luis Buñuel… Enfin, j’ai une affection particulière pour Isabelle Huppert. Je trouve ce Prix Lumière 2024 intéressant.

Propos recueillis par Fanny Bellocq