Ça se passe

à Lumière


Posté le 17.10.2025


 

Guillermo del Toro présente  son Frankenstein au Hangar !

« Le film que vous allez voir aujourd'hui symbolise le début de ma vie. J'avais 7 ans quand j’ai vu Frankenstein avec Boris Karloff et j’ai compris la religion, Jésus, la chair blanche, et que tout cela me représentait ! Quatre ans après j’ai lu le roman de Mary Shelley, Frankenstein, et il m’est apparu que le film n'était pas l’histoire écrite par Shelley. A 11 ans, j’ai dit : « Je ferai ce film et je rendrai honneur à Mary Shelley ». Mes films sont des brouillons de Frankenstein, je veux dire que dans tous mes films il y avait déjà Frankenstein. Et finalement ce film peut être vu comme une sorte de film catholique un peu tordu. A titre personnel, ce film montre une partie de ma vie, mon idée du romantisme, partie qui se clôt et qui va me mener vers des horizons et des histoires probablement criminels. Enfin je voulais vous préciser que tout a été fait par la main humaine, les décors, les tissus des costumes et que l’IA aille se faire foutre ! »

 

 

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© Sandrine Thésillat - Jean-Luc Mège 

 

 


Olivier Barrot, historien et écrivain, Prix Raymond Chirat 2025, invité d’un des rdv du village

« Je me vois en premier comme un journaliste car pour moi c'est une façon d'être. Le journalisme est un élément fédérateur. Le rapprochement avec Raymond Chirat va absolument de soi. Il a été peut-être mon ami le plus intime. Il a nourri mon goût pour le cinéma d'hier, le noir et blanc, le patrimoine, le souvenir, la mémoire, le passé. Il m'a initié à la reconnaissance des visages. Il avait un sens du récit, du détail et de la précision. Je l'ai rencontré en 1971 à Lyon au sujet de Jules Berry. On a écrit ensemble de nombreux livres, qui ne portent d'ailleurs pas tous sur le cinéma, mais aussi sur le théâtre. J'étais, comme lui, passionné par l'histoire du spectacle en général. On a créé une relation amicale que je qualifierais d'intime (même s'il aurait pu être mon père par son âge), et on a adoré les acteurs, non seulement les plus connus, mais aussi ceux de second plan. On a alors écrit un livre sur les acteurs de complément (Les Excentriques du cinéma français), les seconds rôles. »

 

 

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© DR

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