Ça se passe

à Lumière


Posté le 20.10.2024


 

Aurélien !

« Je m’émerveille que le numérique puisse ainsi servir l’amoureux du cinéma pour collecter des fragments, partager pacifiquement une admiration, en garder une trace… comme un album de réminiscences  qui fige le temps… ». Cette impression cinématographique pourrait s’appliquer à tous les festivaliers de Lumière. Cet émerveillement est  celui d’Aurélien Ferenczi restitué dans son livre : Framboise, quelques hypothèses sur Françoise Dorléac. Quand on demande aux lyonnais (et pas seulement), qui l’ont connu, un mot de souvenir pour qualifier celui qui fut rédacteur en chef du Journal Lumière, et qui vient de disparaître, ce sont les adjectifs drôle, cultivé, stimulant… qui viennent. « Partager pacifiquement une admiration » est effectivement une formule stimulante, appliquée avec ferveur pendant toute cette semaine de festival, à travers chacun des textes qu’Aurélien nous a laissés. « Parfois une scène illumine un film au point de le contenir tout entier », « Ne surtout pas résister à l’émotion qui nous étreint », « Ces films rares dont on voudrait serrer les personnages dans nos bras », ces phrases aussi populaires que puissantes signées Aurélien, traduisent autant son amour du cinéma, que de la vie. Les éditions du journal de cette année lui sont dédiées, rien que pour tout ce qu’il nous a apporté.

 

aureline-ferenzci-visuel


L’équipe du festival

 

 

 


 

Catégories : Lecture zen