Posté le 15.10.2024
Le Marché International du Film Classique (MIFC) ouvre aujourd’hui jusqu’au 18 octobre avec de nombreux temps forts de cette 12ème édition.
© Sandrine Thésillat / JL Mège Photographies
Qu’avez-vous prévu cette année ?
Juliette Rajon : La Lituanie sera le pays mis à l’honneur, et il y aura deux invitées spéciales : Cassandra Moore, vice-présidente mastering et archives chez NBCUniversal, et Anna Marsh, Directrice générale de STUDIOCANAL et Directrice Générale Adjointe du Groupe CANAL+. Toutes deux donneront un grand entretien d’une heure chacune, les 15 et 18 octobre.
Il y a une douzaine de tables rondes, pouvez-vous nous en parler ?
JR : Nous ferons un gros point sur l’Europe et les dispositifs de soutien attendus par les professionnels en faveur de la circulation et la diffusion des films de patrimoine. Nous parlerons aussi, à nouveau, de l’Intelligence Artificielle au service de la filière. Ce sont des thématiques qui touchent vraiment les professionnels dans leur travail et leur démarche quotidienne. Enfin, nous allons nous questionner, avec les organisations professionnelles des exploitants, sur le rôle primordial de la salle pour le cinéma de patrimoine.
© Sandrine Thésillat / JL Mège Photographies
Quel bilan pouvez-vous tirer de ces onze dernières années ?
JR : Avec le MIFC, nous avons réussi à créer un outil vraiment utile à la profession. La preuve : nous accueillons de plus en plus de professionnels au fil des éditions. Ils seront au nombre de 550 cette année, et viennent du monde entier, avec 30% d’étrangers. Nous avons reçu des témoignages élogieux sur l’utilité de ce marché : il leur permet à la fois de se rencontrer, d’échanger, et de partager leurs expériences. Le MIFC a un vrai rôle dans la dynamisation de cette filière, qui a su se développer depuis les années 2010, notamment grâce au passage au numérique.
Quels sont vos objectifs aujourd’hui ?
JR : Les mêmes qu’à l’origine : continuer de jouer un rôle actif de dynamisation de la filière et faciliter le travail des professionnels, sur toute la chaîne de l’industrie, depuis les ayants-droits et les cataloguistes jusqu’aux diffuseurs, quels qu’ils soient, en passant par les laboratoires techniques, les cinémathèques, les archives, etc. dans le but de favoriser la circulation et la diffusion du cinéma de patrimoine auprès du plus large public possible.
Propos recueillis par Fanny Bellocq