Posté le 18.10.2025
Alexandre Mérieux, vrai cinéphile lyonnais, Président de bioMérieux, partenaire du festival, nous parle de Lumière !

Quelle est la nature du partenariat entre bioMérieux et le festival Lumière ?
C’est un partenariat de long terme avec le festival, qui met Lyon et la région Rhône Alpes en valeur. C’est important. Ce sont à la fois les racines de notre entreprise bioMérieux depuis 130 ans, et l’histoire des Lumière. On est nés à peu près à la même période, au même endroit. C’est beau de voir que les choses perdurent, restent ancrées dans leur territoire d’origine.
Qu’aimez-vous dans le festival ?
Sa dimension populaire. Il y a tous les publics. J’aime aussi le fait de mettre à l’honneur des films marquants qui, des années après, ont gardés leur force, ou en ont pris une autre. On découvre par ailleurs des films oubliés. Il y a aussi des avant-premières de nouveaux films. J’ai vu James Gray présenter Armageddon Time (2022), Tarantino qui a mis le feu à Lyon, ou l’arrivée dans la Halle Tony Garnier de Jean-Paul Belmondo sur la musique d’Ennio Morricone, du Professionnel (Georges Lautner, 1981). On était tous sidérés. Enfin, j’aimais beaucoup écouter les décryptages encyclopédiques de Bertrand Tavernier sur le cinéma.
Quels films avez-vous découvert au festival ?
L’Épouvantail (Jerry Schatzberg, 1973) avec Gene Hackman et Al Pacino, La Fin du jour (Julien Duvivier, 1939), et parmi les nouveaux films, L’Innocent de Louis Garrel (2022). Ce mélange nouveauté-patrimoine m’intéresse.
Et l’édition 2025 ?
Je suis fan de Michael Mann et de Sean Penn ! J’ai vu Heat (1995) plusieurs fois. J’aime beaucoup Miami Vice (2006) qui est très stylisé, et je peux re-revoir Le Dernier des Mohicans (1992) rien que pour la fin ! J’aime le jeu d’acteur très intense de Sean Penn. Il a une filmographie incroyable, y compris en tant que cinéaste avec Indian Runner (1990), Into the Wild (2007). Cette année je suis également intrigué par la rétrospective consacrée à Martin Ritt. J’ai vu L’Espion qui venait du froid (1965). J’aimerais découvrir Norma Rae (1979).
Et les films des frères Lumière ?
Je connaissais L’Arrivée du train en gare de la Ciotat (1895). Grâce au festival, j’ai découvert une quantité de ces films tournés à travers le monde. Ce sont des témoignages magnifiques et émouvants. Avec ce format fixe et très court, on va à l’essentiel. C’est déjà du cinéma ! De beaux objets de cinéma !

© DR
Le Dernier des Mohicans (1992)