Une question d’atmosphère !
 

Posté le 16.10.2025

Pascal Fèvre, Directeur Régional BNP Paribas Banque Commerciale en France Auvergne Rhône-Alpes, livre son engagement auprès du cinéma qu’il connaît bien.

Comment s’inscrit le festival Lumière dans la politique du groupe BNP Paribas ?

Pour moi, c’est une évidence. Le festival Lumière doit être soutenu par nous. On était déjà partenaire en 2009. On vient de resigner pour trois ans ! BNP Paribas finance un film français sur deux. Le cinéma est vraiment dans notre ADN depuis un siècle.

BNP Paribas, première banque européenne du cinéma, fait partie intégrante de l’écosystème du cinéma. Quelles sont les nouvelles actions de la banque en la matière ?

Cette année nous allons cobrander une salle de cinéma parisienne avec Pathé, à Opéra. Il était important pour nous de donner une dimension physique à notre engagement. Et, nous allons aussi transformer l’agence de Monplaisir, à Lyon, en agence du cinéma décorée en conséquence. Ce sera la seule au monde, consacrée au septième art. Et le tout, avenue des Frères Lumière !

Votre site We Love Cinema, ou les Séances BNP Paribas #Cinéculte mettent en valeur la cinéphilie et les films du patrimoine. En quoi est-ce important ?

On veut promouvoir le cinéma en salle, les grandes œuvres du patrimoine. Cette année, on invite pendant une semaine cinq mille clients, sur cinq villes, dont Lyon, à des séances #Cinéculte consacrées au cinéma de James Cameron, Alien, Abyss, Terminator 2, Titanic, Avatar 1 et 2… Revoir un film procure un plaisir différent, on observe des choses qu’on n’avait pas vu la fois d’avant.

Que représente pour vous les cérémonies d’ouverture et de remise du prix Lumière ?

J’adore. A l’ouverture, il y a quand même cinq mille personnes ! C’est beaucoup d’énergies. La remise du prix Lumière est tout à fait singulière. Les cinéphiles célèbrent un artiste incontestable. Que ce soient Quentin Tarantino, Isabelle Huppert, ou cette année Michael Mann, ils représentent tous des cinémas très différents. C’est l’histoire du cinéma devant vos yeux. Et tout se déroule sans esprit de compétition. En cela, c’est un festival hyper inclusif.

Qu’attendez-vous du programme de cette édition 2025 ?

J’attends de revivre le vrai beau cinéma notamment avec la rétrospective Louis Jouvet. J’aime sa façon de s’exprimer, de regarder toujours de manière très mystérieuse. Il exprime à la fois beaucoup de force et de classe, et une sensibilité masculine très intéressante.

© DR
Hôtel du Nord (1938)