Un jour, une bénévole

Mo-Ajok Clarisse Weazie


Posté le 17.10.2023


 

Bio express : Originaire de Bamenda au Cameroun, Mo-Ajok Clarisse Weazie a eu plusieurs vies avant d’intégrer l’équipe des bénévoles du festival. Diplômée en géologie, la jeune femme a travaillé dans le secteur de l’hôtellerie durant dix ans. En 2019, elle s’installe à Lyon où elle devient auxiliaire de vie à domicile. Comme une évidence pour cette quadragénaire lumineuse qui adore « rencontrer et aider les gens ». Au sein de l’association d’anciens élèves du lycée camerounais Government Bilingual High School (GBHS), Mo-Ajok Clarisse participe depuis plusieurs années à la collecte de matériel scolaire. Alors, lorsque l’association lyonnaise Passerelles Buissonnières lui propose il y a deux ans, de rejoindre le festival Lumière en tant que bénévole, cette lumineuse quadragénaire n’a pas hésité une seconde.

Mes cinéastes préférés : J’ai découvert Tim Burton au festival l’année dernière et j’ai adoré ses films, surtout « Edward aux mains d’argent » : le film prône la tolérance, je me suis vraiment identifiée à cette histoire. Et comme je suis une fan absolue de Belmondo, j’adore les films de Philippe de Broca, comme « Le Magnifique ». La scène où Belmondo sort de la piscine, c’est quelque chose ! Et j’adore aussi Sylvester Stallone !

La salle où j’ai découvert le cinéma : J’avais douze ans : à la sortie de l’école, ma mère m’a emmené au « Roxi Cinéma » de Bamenda pour me faire plaisir. Je me suis souviens avoir été impressionnée : j’avais l’impression que les personnages allaient sortir de l’écran ! Dès le lendemain, j’ai raconté cette expérience à toutes mes copines de classe !

Mon film de chevet : « Le Lion du désert » de Moustapha Akkad avec Anthony Quinn. C’est mon grand-père, Mathias, qui m’a fait découvrir ce film très politique : il m’a toujours dit qu’il fallait regarder des œuvres constructives, que ce soit au cinéma ou à la télévision.

Mon goût pour le bénévolat : Ce qui me plaît le plus, c’est de rencontrer les gens et de les aider, cela vient peut-être de mon expérience dans le secteur de l’hôtellerie. J’aime le mélange des cultures que l’on trouve dans ce festival. Et puis, c’est aussi une façon pour moi de m’intégrer. D’ailleurs, je voudrais encourager les immigrés africains à découvrir ce festival et pourquoi pas, à participer en tant que bénévole.

 

 

 
Mo Ajok Clarisse Weazie Photo
©  Laura Lépine

 

 

 

 Propos recueillis par Laura Lépine

 

Catégories : Lecture zen