L'année dernière, Un revenant avait ouvert le festival et ébloui les spectateurs. Cette année, célébration du maître Jouvet : un voyage exceptionnel à travers le cinéma français d’un certain âge d'or, avec des films de Renoir, Clouzot, Carné, Duvivier mais aussi Christian-Jaque, Chenal et Decoin.
L'Institut Lumière et le festival Lumière défendent depuis toujours le cinéma français classique, en le célébrant sur grand écran et en éditant des ouvrages clés, comme encore récemment les entretiens de François Guérif avec Gilles Grangier. Des années de cinéma habitées par les grands visages de l'époque : Jean Gabin, Arletty, Michel Simon, Michèle Morgan et celui qui tient une place toute particulière, nimbé d’élégance, de charisme et de drôlerie : Louis Jouvet.
C’est peu dire que la carrière de Louis Jouvet a croisé quelques-uns des plus grands cinéastes français de son temps. Immense acteur de théâtre au tournant des années 1920, il imprime l’époque avec des collaborations prestigieuses (Jean Giraudoux en tête) et crée sur scène le personnage du Docteur Knock, avec lequel il triomphe, et qu’il reprendra à l’écran.
Il fut l’un des premiers à conjuguer théâtre et cinéma, ouvrant une passerelle entre les deux arts. Sa carrière sur grand écran est riche d’une trentaine de films et de nombreux chefs-d'œuvre, marqués par la force incontestable de ses rôles : Un revenant, Quai des Orfèvres, La Fin du jour… Son impact est considérable, jusqu’à New York où Lee Strasberg, fondateur de l'Actors Studio, dira de lui : "Il fut le premier à avoir fait de l’acteur une force créatrice".
Les Bas-fonds de Jean Renoir (1936)
Un carnet de bal de Julien Duvivier (1937)
Drôle de drame de Marcel Carné (1937)
L'Alibi de Pierre Chenal (1937)
Hôtel du Nord de Marcel Carné (1938)
La Fin du jour de Julien Duvivier (1939, 1h45)
La Charrette fantôme de Julien Duvivier (1940)
Un revenant de Christian-Jaque (1946)
Copie conforme de Jean Dréville (1947)
Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot (1947)
Les Amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin (1948)
Entre onze heures et minuit de Henri Decoin (1949)
Knock de Guy Lefranc (1951)
Une histoire d'amour de Guy Lefranc (1951)
Avec le soutien de la SACD
Remerciements à Gaumont, Les Acacias, Les Productions Jacques Roitfeld, MK2 Films, Pathé, René Chateau, SND, Tamasa.
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