Billetterie

Star Wars épisode 4 : Un nouvel espoir

A New Hope

de George Lucas , États-Unis , 1977

Nuit Star Wars à la Halle Tony Garnier

Dans une galaxie très lointaine, l’ordre des Jedi œuvre pour le maintien de la paix et de la justice ; ils sont les garants de l’équilibre de la Force, un champ énergétique mystérieux auquel seulement certaines personnes peuvent se connecter. Cette Force offre des pouvoirs télékinétiques, ainsi que des capacités physiques et sensorielles décuplées, à qui sait la contrôler. Face à ces "guerriers-philosophes", se dressent les seigneurs Sith, mus par la haine et le désir du pouvoir, qui maîtrisent le côté obscur de la Force. Après des millénaires de lutte, la République galactique est fragilisée et la corruption est devenue loi. Selon une prophétie, un "Élu" naîtra et rétablira un jour l'équilibre de la Force.

 EMPIRE CONTRE ATTAQUE 1980 26de Toure E
© Lucas films

 

« L’idée était de façonner un mythe moderne. Les westerns étaient notre dernier genre mythologique moderne, mais ils avaient disparu vers la fin des années 50, et rien ne les avait remplacés. » (George Lucas in Le Cinéma de George Lucas, Marcus Hearn, éd. de La Martinière, 2005) C’est le défi que relèvera George Lucas, après la réalisation d’American Graffiti en 1973. Le succès de ce dernier film lui permettra en effet de convaincre la 20th Century Fox de financer son nouveau projet : un film de science-fiction intitulé Star Wars.

En 1974, Lucas achète le siège de sa société, Lucasfilm, et achève la première version du scénario. Mais plus il avance dans l’histoire et la conception des personnages, plus il peine à les représenter visuellement. Il fait donc appel à l’artiste Ralph McQuarrie afin d’illustrer les scènes-clés du film et crée la société Industrial Light & Magic, dont il confie la direction à John Dykstra, afin qu’il prenne en charge le travail colossal sur les effets spéciaux.

George Lucas ne souhaitait pas faire de Star Wars un film de vedettes et cherchait donc des talents anonymes, qu’il trouva dans les personnes de Carrie Fischer, Mark Hamill et Harrison Ford, qui n’avait jusqu’alors interprété que des petits rôles. Le tournage s’avère être un véritable cauchemar, les coûts supplémentaires et les retards s’accumulent. George Lucas frôle la crise cardiaque et est admis d’urgence à l’hôpital. À la Fox, personne ne comprend ni ne saisit l’ampleur des progrès techniques que le cinéaste est en train de mettre au point, notamment le Dykstraflex, un système de motion control créé par John Dykstra : alors que les objets sont fixes, l’impression de mouvement est créée par les déplacements de la caméra autour d’eux.

Star Wars épisode 4 : Un nouvel espoir sort finalement le 25 mai 1977 et dynamite le paysage cinématographique dans son ensemble. En un temps très court, le film bat tous les records de fréquentation et la police doit encadrer les files d’attente devant les salles. Vincent Canby, critique pour le New York Times, qualifiera le film comme « le plus élaboré, le plus cher et le plus beau feuilleton jamais écrit » (op. cit.). Malgré son coût, le film est l’un des plus rentables de tous les temps : il engrangera plus d’un demi-milliard de dollars de recettes et sera repris régulièrement dans les salles pendant plusieurs années.

Fort du succès de ce premier volet, Lucas décide de produire lui-même L'Empire contre-attaquemais, très affaibli par son dernier tournage, il en confie la réalisation à Irvin Kershner. Cet épisode nécessite des effets spéciaux et visuels, ainsi que des moyens encore plus importants que le premier, d’autant que le personnage, qui deviendra mythique, de Maître Yoda fait son apparition. Ce dernier constitue un défi technique, notamment en raison de sa petite taille (moins d’un mètre). Après divers essais non concluants, une marionnette est mise au point par Wendy Froud et c’est le maquilleur Stuart Freeborn qui lui donnera un visage, inspiré de ses propres traits et de ceux d’Albert Einstein. C’est aussi dans cet opus que l’on découvre l’inoubliable générique de début, présentant l’intrigue. Le succès est une nouvelle fois au rendez-vous et offre à George Lucas une indépendance absolue, rarissime à Hollywood.

Pour conclure la trilogie initiée par Un nouvel espoir, Le Retour du Jedi, réalisé par Richard Marquand, sort en 1983. C’est un regard bien plus optimiste sur l’univers, très éloigné du précédent épisode. Les principaux comédiens répondent présents et la bande-originale, devenue culte, est de nouveau signée par John Williams. Pourtant, si ce film met un terme à la trilogie, personne n’imagine que la saga Star Wars puisse prendre fin avec lui.

« Lucas ne s'en cache pas : en situant Star Wars dans un espace préhistorique […] en simplifiant la définition psychologique de ses personnages, tous en quête, pour l'essentiel, d'un père et d'une raison de vivre ; en radicalisant jusqu'au manichéisme un discours où le bien affronte le mal, il cherche à poser les jalons d'une mythologie pour le monde moderne qui parlerait à tous. Et il y est largement parvenu. […] c'est justement dans cet archaïque bric-à-brac de récits mystiques et d'aventures de cape fluo et d'épée laser que résident les clés du succès de Star Wars, qui parvient à fondre ces rengaines immémoriales en une fable mythique très pure, exempte en tout cas de ce second degré qui allait, par la suite, envahir le genre. » (Olivier Séguret, Libération, 12 mars 1997)

En 2012, alors que The Walt Disney Company rachète Lucasfilm, la société annonce la réalisation de trois nouveaux épisodes de la saga. En 2016, après la trilogie de préquels réalisée par George Lucas entre 1999 et 2005, sort Rogue One: A Star Wars Story. Le récit prend place avant La Guerre des étoiles, marque le retour de Dark Vador et met en scène une héroïne, Jyn Erso, qui explore la station légendaire de l’Étoile de la mort. « Film de rupture, intense, émouvant, radical, qui ne joue absolument pas la carte de la nostalgie. Mais qui, au contraire, apporte une nouvelle pierre à l’édifice Star Wars. » (Olivier Delcroix, Le Figaro, 22 décembre 2017)

Star Wars épisode 4 : Un nouvel espoir (A New Hope)
États-Unis, 1977, 2h05, couleurs, format 2.35

Réalisation
George Lucas
Scénario George Lucas
Photo
Gilbert Taylor
Direction artistique Leslie Dilley, Norman Reynolds
Musique
John Williams
Montage Richard Chew, Paul Hirsch, Marcia Lucas
Décors John Barry
Costumes John Mollo
Effets spéciaux John Stears
Effets visuels John Dykstra
Production
Gary Kurtz, Lucasfilm, Twentieth Century Fox

Interprètes
Mark Hamill (Luke Skywalker), Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (la princesse Leia Organa), Peter Cushing (Grand Moff Tarkin), Alec Guinness (Obi-Wan Kenobi), Anthony Daniels (C-3PO), Kenny Baker (R2D2), Peter Mayhew (Chewbaca), David Prowse (Dark Vador), Phil Brown (l'oncle Owen Lars), Shelagh Fraser (la tante Beru Lars), Jack Purvis (le chef Jawa), Alex McCrindle (le général Dodonna), Eddie Byrne (le général Willard), Don Henderson (le général Taggi), Richard LeParmentier (le général Motti)

Sortie aux États-Unis 25 mai 1977
Présentation au Festival de Deauville septembre 1977
Sortie en France
19 octobre 1977

Distributeur 
The Walt Disney Company France
Restauration par Lucas Film

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT sa 21 20h30 - Halle Tony Garnier (2ème fillm)

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