Billetterie

Princesse Mononoké

Mononoke-hime

de Hayao Miyazaki , Japon , 1997

Japanime : une nuit de l’animation japonaise à la Halle Tony Garnier

Japon, ère Muramachi. Au nord de l’archipel, vit une tribu pacifique, les Emeshi, dont le futur chef est le jeune prince Ashitaka. Mais un jour, un sanglier sauvage, possédé par une divinité néfaste, attaque le village. Obligé d’abattre la bête, Ashitaka est blessé et frappé d’une malédiction qui doit inévitablement entraîner sa mort. La grande prêtresse lui conseille de partir vers l’Orient à la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourrait mettre fin au sortilège.

 PRINCESSE-MONONOKE-c-Studio-Ghibli-ND© Studio Ghibli

 

Quand Hayao Miyazaki réalise Princesse Mononoké, il a déjà 59 ans, et a signé sept longs métrages d’animation, qui l’ont peu à peu installé comme une véritable institution au Japon. Mais il reste peu connu hors de son pays, sauf pour les cercles de passionnés de culture nipponne. Alors que Mon voisin Totoro n’a connu en France qu’une sortie discrète un an plus tôt, Princesse Mononoké – distribué mondialement – marque pour Miyazaki le véritable début d’une reconnaissance internationale, jamais démentie depuis. Un succès surprise en Europe, mais surtout aux États-Unis, rendu possible par une version doublée en anglais (où Gillian Anderson prête sa voix à Moro, la déesse-louve). Dès lors, ses films connaîtront tous une large distribution, les nouveaux comme les plus anciens qui sortent enfin (et parfois des années plus tard) dans les salles du monde entier.

Les précédents films de Miyazaki, et particulièrement Mon voisin Totoro, lui ont valu le surnom de "Disney japonais". Cette comparaison a toujours dérangé le cinéaste, car s’il reconnaît le legs inestimable des productions Disney dans l’histoire de l’animation, il reste rebuté par leur vision manichéenne du monde. Rien de tel dans Princesse Mononoké. Au terme d’un long travail sur le scénario (le cinéaste débute son travail sur le film dès 1980), Miyazaki, militant de longue date de la cause environnementale, oriente son récit vers une fable écologique. Comme il le déclare à la sortie du film : « Je montre aux enfants la relation très complexe qui existe entre lhomme et la Nature. Je réponds en cela au nihilisme de la jeunesse actuelle. Notre planète est malade. Mais il n’est pas trop tard pour la sauver». Pas de véritables méchants dans ce film, comme en témoigne le personnage complexe de Lady Eboshi, qui dirige d’une main de fer le monde des Hommes, face à une Nature sacrée, mais potentiellement hostile. Entre Histoire et légende, cette grande fresque épique, toute de bruit et de fureur, rappelle irrésistiblement le cinéma d’un autre maître japonais, Akira Kurosawa, dont Miyazaki fut l’ami et dont il s’inspire ici ouvertement.

 

Princesse Mononoké (Mononoke-hime)
Japon, 1997, 2h14, couleurs, format 1.85

Réalisation & scénarioHayao Miyazaki
Photo
Atsushi Okui
Direction artistique
Satoshi Kuroda, Kazuo Oga, Yoji Takeshige, Naoya Tanaka, Nizou Yamamoto
Effets visuels
Tomoji Hashizume, Masahiro Murakami, Toyohiko Sakakibara, Kaoru Tanifuji, Kumiko Taniguchi
Animation
Masashi Ando
Musique
Joe Hisaishi
Montage
Hayao Miyazaki, Takeshi Seyama
Production
Toshio Suzuki, Saiichiro Ujie, Yutaka Narita, Tokuma-Shoten, Nippon Television Network, Dentsu, Studio Ghibli

Sortie au Japon
12 juillet 1997
Sortie en France
12 janvier 2000

Restauration 4K par le studio Ghibli. 
Remerciements au distributeur Wild Bunch

 

Icone Billet 17ACHAT sa 18 20h30  - Halle Tony Garnier (1er film)
En présence d'Orelsan

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